Une histoire initialement publiée dans le livre numérique des Histoires vraies de salariés de banque.
Ce jour-là, une collaboratrice avait malencontreusement fermé la porte blindée de la salle des coffres, en laissant toutes nos clés à l’intérieur, les clés de la porte blindée, de la salle, de la banque et les doubles des autres agences. On était coincés !
Après une longue discussion, on décide de faire intervenir une entreprise pour percer le plafond de la salle des coffres… Au marteau-piqueur… Mais l’ouvrier a refusé de descendre. Il n’était pas assuré pour tenter, d’une telle hauteur, de se faufiler entre les dalles de béton, avec de la ferraille qui dépasse. Il faut imaginer l’étanchéité, c’est bien là le principe d’une salle des coffres !
Comme je faisais un peu d’escalade à l’époque, c’est moi qui suis descendu. Bon, ça nous a fait rire, mais on n’en a pas fait trop de publicité. C’est quand même pas courant de s’introduire comme ça, par effraction, dans sa propre banque.
Éric