Une histoire collectée le 20 mars 2018 à Revest-du-Bion
Transcription de l’histoire audio
“ Je venais à Revest-du-Bion en vacances chez ma grand-mère. On habitait au Maroc et tous les deux ans on nous faisait venir en France par le bateau avec la Croix-Rouge. On débarquait à Marseille et ensuite on montait au Revest avec un certain Monsieur Faurie qui faisait les trajets avec ma grand-mère, les poules, le tableau de Martel. Dans ces années-là, les poules et les chèvres se baladaient dans les rues pavées : c’était pas du tout le Revest d’aujourd’hui.
Une autre histoire de cinéma : Privés de cinéma, par Gilbert (Fontienne).
Je me souviens particulièrement des moments les plus heureux, les samedis soirs. Parce qu’il y avait cinéma. Il était à côté, pas loin du tout. Dès l’après-midi, on découvrait l’affiche du cinéma : Tino Rossi, Fernandel, et même une fois Riz amer, un film assez torride !
On attendait, on trépignait, et le soir arrivait. Les enfants avaient un banc devant. La plupart des gens venaient avec leur chaise et qui convergeaient de tout le village vers la salle de cinéma. Il y avait toujours une ou deux interruptions pendant le film car la bobine cassait et on adorait ça. Mon amour pour le cinéma vient de là ! C’était les bons moments de mon enfance ici, j’avais 10 ans dans les années 1950. ”
Michèle