En 1967, mon père avait acheté un beau coq aux couleurs bariolées, ce coq était destiné a être sacrifié le jour du mouloud.( fête de naissance du prophète Mohamed qu’Allah bénisse et salue )
Ce magnifique coq, chaque matin, nous réveillait à la prière, des l’aurore il commençait à chanter tout en battant ses belles ailes.
Juste avant la fête, ce coq fut emporté par la grippe aviaire. Toute la famille était peinée, surtout mon frère ainé Mohamed qui le pleura à chaudes larmes.
Quelques jours après, ma mère accompagnait mon père, de bon matin, jusqu’à la porte de sortie du petit jardin, et voila juste la porte fut ouverte qu’un coq semblable à celui qui était mort, entra, escalada les deux marches qui mènent vers le jardin. Et une fois ses pattes ont touchées le sol du jardin qui commença à gratter la terre.
Ce coq était une vraie calamité, il attaquait tous les étrangers qui venaient à la maison. Un jour il a faillit crever l’œil à un voisin et un ami à mon frère ainé nommé Ahmed Lounis fils de Tayeb.
Ma mère passa toute la journée à demander aux voisins, même les plus un peu éloignés si ils n’ont pas perdu un coq, mais tous tombent à nues. Leurs réponses furent toutes négatives.
Mes parents restèrent des jours et des jours à attendre le ou les propriétaires du coq, mais l’attente fut vaine, aucun ne se présenta pour réclamer un coq perdu.
Mon père alla trouver cheikh Chaaoui, l’imam de Birkhadem, qui est notre voisin, pour une fetwa sur le sujet, le cheikh, après avoir entendu toute l’histoire, dira a à mon père « Si Tahar, c’est Allah qui vous a envoyé ce coq en compensation de celui que vous avez perdu, donc tu peux l’égorger, et le manger, il est Halal pour toi »
Le coq providentiel
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