L’escapade nocturne, par Adrien Puig, Lycée A. Artaud

1 mai 2013

Temps de lecture : 2 minutes

Cela se passe le plus souvent pendant les soirées d’adolescents. Cette chose, nous l’avons tous connue au moins une fois dans notre vie. Provoquée après un abus d’alcool ou d’herbe ou des deux, vous l’avez sans doute deviné je vais vous parler de cette sensation de mal-être communément appelée « BAD ». Ce mot résume en trois lettres le moment où la limite est dépassée, où le cerveau est saturé. Ce mot s’applique à la situation dans laquelle je me trouvais ce soir-là. Sans réfléchir, à 4h30 du matin, je quitte la soirée où mes parents m’avaient interdit de me rendre. Je marchais durant quinze minutes avant de me rendre compte que j’habitais de l’autre côté. Demi-tour, déterminé à retrouver mon lit, aucun obstacle n’aurait pu m’arrêter. J’habitais à trois kilomètres, qui sont massés en trois minutes, du moins en avais-je l’impression. Une fois arrivé, je devais me faire le plus discret possible. Alors que j’enlevais mes chaussures pour réduire le bruit, je découvris une superbe crotte incrustée sous ma chaussure. Concours de circonstances, j’avais déjà posé le pied dans la maison imprimant sur le sol une ignoble marque.
Cela aurait pu s’arrêter là, mais le hasard en décida autrement…
Après avoir posé mes chaussures, j’entrais le plus silencieusement possible afin d’ effacer les preuves de mon escapade nocturne. Je pris une cruche d’eau et de l’essuie-tout et me mis à nettoyer. Soudain j’entendis le réveil de ma mère sonner. Je me précipitai vite pour tout nettoyer et courus aussi vite que possible remettre la cruche à sa place.
Le hasard en décida encore une fois autrement…
Mes pieds butèrent contre une marche de l’escalier, la cruche se brisa en une multitude de morceaux créant un bruit tonitruant. A ce moment-là je compris que ma chaussure n’était pas la seule à être dans la mouise.