Après un bon dîner que ma mère avait préparé, mon père et moi étions assis sur le canapé. Je demandai à un mon père s’ il avait quelque histoire à me raconter. Il y en avait une que j’avais déjà entendue, mais que je n’avais pas bien comprise ; voilà de quoi il s’agit.
C’était une journée d’octobre 1990, il travaillait en tant que livreur. Il était dans le centre ville de Marseille chez un opticien, il livrait une tournée, sûrement des lunettes, il ne se souvient plus bien. Quelques semaines auparavant, il avait acheté une moto pour travailler. En face de cet opticien il y avait une boutique de photographe. Alors qu’il parlait au patron du magasin, la police arriva pour l’arrêter. Il ne comprenait pas pourquoi… Au commissariat, la police commença à l’interroger et lui expliquer pourquoi il était là. Il ne pouvait pas prévenir sa famille. Le policier en face de lui lui dit qu’on avait appelé pour porter plainte pour vol. Il était choqué, il ne savait pas de quoi le policier voulait parler. Donc apparemment, il avait volé une moto celle dont il se servait pour travailler. Il est resté en garde à vue pendant deux jours. Tout le week-end il resta enfermé. Il a vu de nombreuses personnes qui allaient et venaient. Il ne pensait pas qu’une telle histoire pouvait lui arriver. En fin de compte, les choses sont rentrées dans l’ordre, la moto qu’il avait achetée était volée et il n’en savait rien.. Comme quoi dans la vie, il faut se méfier de ce que l’on achète : la moto volée était celle du photographe qui avait lui-même appelé la police.
La moto perdue, par Mélanie, Lycée A. Artaud
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