Une amie à moi qui vit en région parisienne est venue à Adrar avec le souhait de renouer avec la
famille de son grand-père car elle ne l’avait jamais rencontrée auparavant. Le grand-père, originaire
de Mansouria, pas très loin d’Adrar était tombé fou amoureux d’une femme dont on lui refusait la
main. Elle était promise à un autre. Le jour du mariage de la belle le grand-père l’a enlevée au galop
sur un cheval comme ne peuvent le faire que les preux chevaliers qu’au cinéma. Ils sont partis vivre
ensemble au nord et eurent de nombreux enfants dont une fille qui s’installa à Paris, la mère de
mon amie. Une fois la petite fille arrivée à Adrar, elle se rend dans le village natal du grand-père,
et demande à voir sa famille. Les membres du village lui dirent qu’ils n’en avaient jamais entendu
parler. En cherchant un peu plus loin elle s’est rendu compte que c’était à ses propres cousins qu’elle
s’était adressée mais qu’ils croyaient qu’elle venait demander sa part d’héritage alors ils ont préféré
ne pas se faire connaître. Elle leur a expliqué que tout ce qui l’intéressait c’était retrouver sa famille.
Le rapt de la mariée
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