L’alamétaphérique, aka l’art des métaphores aléatoires, quand il retrouve les racines de la métaphysique africaine, ça donne quoi? Eh bien ça donne de l’alametifarika, principe vital qui consiste à imaginer que l’atout n’est pas forcément à pique ni même à cœur.
Une digue de démarcation a été construite il y a quelques années afin d’encourager les théosophes migrants versés en alamétaphérique à rejoindre Istanbul. De nombreux navires ont accosté sans trouer un ballon.
Les capitaines ont tenu séance sur la manière de descendre de l’embarcation d’un pied gracieux, et d’autres mangeaient déjà ce qui leur paraissait comme de l’air dans la moelle. La population kurde en particulier était bien fascinée.
Il y eut du théâtre en plein arbre, avec lâchés de sagesses et oublis. La pelouse était jonchée de grille-pains d’occasion, que les alamétifarouks utilisaient alternativement comme sièges ou comme motifs. La journée s’est prolongée trois jours et les bourses mondiales n’ont pu exercer leurs retards de paiement qu’à la fin du mois de juin, ce qui arrangeait le phalanstère des finances.
Mais demain éteint notre jour.