L’école des filles, se trouve en face de notre ancienne maison, dans les années soixante, et début soixante dix, à la mode de ce temps, je contemplais les filles avant leur rentrée en en classe, juste devant la porte d’entrée ,entrain de jouer à leurs jeux favoris.
Généralement, elles se livraient à trois sortes de jeux de plein air : la marelle, la corde, et la petite balle.
A cette époque l’entrée se faisait par la rue Boussoualim, vers 7h 15 ; les filles commencèrent à s’attrouper devant l’entrée, particulièrement celles qui habitaient les quartiers éloignés.
Quelques minutes après, les groupes se formaient ; souvent sont des parties interminables, qui s’étalaient durant tout le long de l’année scolaire, sous forme de mini- championnats.
Je restais là devant chez moi, suivre avec une grande admiration l’agilité et l’adresse avec les quelles les filles exerçaient leurs jeux , mon œil se promenait d’un groupe à un autre .
A cloche pied , une fille faisait, circuler le palet de la marelle , les autres les yeux biens ouverts , attentaient que la fille commette la faute , « miche crient elles en même temps ,» le palet est tombé juste sur la ligne , ou la fille a posé son pied là ou’ il faillait pas. Et voilà c’est le tour d’une autre de prendre sa place.
A la corde et la petite balle, les parties sont toujours suivies de petites ritournelles apprises par cœur . si la corde se base sur l’agilité des pieds, celle de la petite balle sur celle les mains.
Je connaissais, toutes les filles championnes des jeux, à force de les regarder, elles sont souvent querelleuses, mais dans le bon sens et qui, font régner la loi en jouant aussi les arbitres.
Souvent, après la sortie , des classes , je jouais à la marelle avec d’autres voisins et amis du quartier , au même endroit ou’ le matin les filles se livraient à leur bataille . sur le parterre un jeux de marelle est gravé.
Des années après, quand je passe devant l’entrée de l’école des fille , je laisse ma pensée me transporter vers de lointains souvenirs , même si l’endroit est désert, je vois devant moi défiler ces scènes de jeux , c’est le même mur ou’ se renvoyait la petite balle , et le même parterre sou’ se circuler le palet . En quittant les lieux , la petite ritournelle de la petite balle , me suit et résonne dans mon oreille « d’une main , de l’autre , des deux mains , tourbillon, petit moulin …… à la volette
Hamid Gheroufella – Texte / Text
Histoire écrite en français / Story written in French