En 1953 dans les montagnes de Kabylie, mon grand-père nommé Mohamed Arezki Belhocine soupçonné par l’armée française d’appartenir aux moudjahidines fut condamné pour 2 ans dans une prison se situant à Ain el hammam. A son retour à la maison en 1955 il fut acceuilli par toute la famille, enfants frères sœurs tous confondus.Il les connaissait tous sauf un petit garçon d’un an et demi voir deux ans. Il demanda alors à ma grand-mère : Qui est ce mignon garçon ?
Elle lui répondit : c’est ton fils, quand tu es parti en prison tu m’as laissé enceinte, malheureusement tu n’a pas eu l’occasion d’assister à sa naissance.
Il commença alors à pleurer et le serra fortement dans ses bras.
Il s’avere que ce petit garçon est mon oncle maternelle.
Islem Djellaoui – Texte / Text
Histoire écrite en français / Story written in French