C’était en fin de semaine, vers la fin du premier trimestre, ma tante avait fini les cours plus tôt que prévu car l’un de ses professeurs était absent. Elle décida donc de retourner à la maison, elle prit la voiture et sur le chemin du retour elle était presque arrivée sous le pont qu’elle empruntait pour rejoindre Alger centre. Là-bas il y avait un barrage ce qui lui parut très inhabituel, cependant comme c’était assez loin elle n’en n’était pas sure donc elle n’y prêta pas grande attention. Mais lorsqu’elle vit une circulation soudaine, qu’au niveau du barrage il n’y avait pas de policier le doute se mit à prendre place…
Alors tout s’est enchainé très vite, heureusement ce n’était pas ma mère qui s’y trouvée car elle aurait surement fait un AVC. Ma tante de tempérament plutôt serein resta durant quelques minutes spectatrice de son sort … Elle me raconta les faits dans un ordre chronologique, en commençant par l’homme sortit de nulle part une arme à la main et qui criait des mots incompréhensibles, ensuite quatre autres hommes cagoulés sortirent et commencèrent à crier en arabe : « Sortez de vos voitures, et vite ». Heureusement elle eut la présence d’esprit de verrouiller la voiture, puis elle assista, outrée, à la scène qui se déroulée sous ses yeux. L’un des hommes cagoulés ouvrit la portière d’une voiture un peu plus loin devant elle et fit descendre de force un quadragénaire il le battu à coup de pied dans le ventre pendant plusieurs minutes et au moment où il fit sortir son arme pour abattre le pauvre homme qui était déjà dans un sal état ils entendirent retentir la sirène de police. Ils se sont enfuient dans les bois qui n’étaient pas loin du pont. L’homme fut sauvé à temps, l’expression « il a effleuré la mort » lui convenait et ceci n’est pas qu’une tournure de phrase…
Ce que j’ai oublié de vous raconter c’est qu’au moment où ma tante a aperçu les agresseurs elle a ouvert ses cahiers et a commencé à réviser car elle avait test le lendemain. En rentrant chez elle, elle hésita à raconter à sa mère se qui c’était passé puis après mure réflexion elle s’est dit que ce serait une belle histoire à raconter. Lorsqu’elle conta l’histoire à ma grand-mère d’abord sous état de choc se mit à pleurer puis d’un coup elle reprit ses esprits et se mit à lui crier dessus la traitant d’inconsciente, ne comprenant pas se manque de conscience … A la fin elle repris son souffle serra sa fille aussi fort qu’elle le pouvait et lui chuchota « je t’aime plus que tout te perdre toi aussi me serait fatal ». Ainsi on a su que ma tante était une femme légèrement « folle » qui n’a pas conscience du danger mais aussi que sa servait de réviser c’est cours.
Hyem Bahbou – Texte / Text
Histoire écrite en français / Story written in French