Je me promène entre les voitures, en zig-zag, saoulé par les vapeurs d’essence. Les pics de pollution n’ont pas la même odeur l’hiver. Le maître de ma fille me disait hier qu’il a dû annuler le sport en extérieur à cause des particules fines. Les enfants privés de sport par soucis d’hygiène, tandis que les voitures continuent leur manège. Je saute un quai : oui, toutes sans lien les unes avec les autres, mais au fond toutes liguées.
J’aime le 7e arrondissement de Lyon pour ces dents creuses, ses parkings par défaut. De la terrasse de la galerie de l’Atlas, ou le lion Hassan m’avait hébergé trois nuits à Casablanca, j’avais pris cette photo :
Après cette photo, j’avais rejoint Nabila, et nous étions allés manger, au Marché central, des huîtres du Sahara, des huîtres de Dakhla.
Le grand cimetière où vont mourir les carrosses (crossa en dialectal algérien), n’est pas en France mais en Afrique. Si je m’installe en Algérie, je m’achète une 404 bâchée et j’en fais un vrai lieu de vie.