Histoires vraies du Haut-Jura

Coup de foudre à la Frat’, par Emmanuelle

17 janvier 2021

Temps de lecture : 2 minutes

Une histoire collectée en octobre 2020 à Saint-Claude.

 

Transcription de l’histoire audio

Je viens souvent ici [à la Fraternelle], dans ce lieu, pour des séances de cinéma, des spectacles, concerts, rencontres avec des auteurs etc.

Un soir, j’étais venue au ciné et en sortant du cinéma, juste en face, il y avait beaucoup de monde dehors, c’était le début de l’été. Je rencontre quelqu’un que je n’avais pas vu depuis des années. On se connaissait depuis 25 ou 30 ans, c’est un copain de mon frère. On se connaissait de vue mais on ne s’était jamais vraiment parlé. Ce soir-là, on a passé la soirée à parler et c’était bien sympa. Puis chacun est reparti de son côté.

Je suis revenue bien des fois pour du ciné, des spectacles etc. Toujours en me disant : « Tiens, ça serait sympa de rencontrer à nouveau cette personne », mais je ne le rencontrais jamais.

Un an après, je viens au ciné à une séance de 18 heures et une amie me dit : « Ce soir il y a un concert, tu devrais rester c’est sympa ! ». Je lui dis : « Écoute, je vais déjà aller au ciné puis on verra bien. » En sortant du cinéma, à 20 heures, j’avais faim alors je me suis dit que j’allais manger un petit truc par là. Je vais manger, je prends ma voiture et je reviens. Je me dis : « Si je trouve de la place pour me garer, c’est bien, je retournerai à la Frat’ pour ce concert. Sinon, tant pis je repartirai. »

Je fais le tour des parkings, pas de place. Parking de la cathédrale, pas de place. Parking au-dessus de la Grenette, pas de place. Pour finir je refais un dernier tour et je vais voir sur le parking de l’ancienne bibliothèque, pas de place. Je me suis dit : « C’est bon, rentres chez toi. »

Juste à ce moment-là, il y a une voiture qui recule et qui me laisse une place. Là je n’ai pas le choix, je me gare. Alors je me gare, je reviens à la Frat’ pour voir ce concert. Donc j’entre sous le porche et la première personne que je vois… C’était lui !

Il était comment ? Il était en train de discuter avec quelqu’un, les bras croisés, pile en face de moi. Je l’ai vu, il m’a vu, on s’est dit bonjour. Depuis, on ne s’est jamais quittés.

Emmanuelle