Le pire jour

17 mars 2012

Temps de lecture : 2 minutes

L’histoire que j’ai choisie est mon histoire. C’est celle du pire jour : le jour où je me suis cassé le bras. C’était le 28 avril 2010. Cela faisait maintenant 8 mois que je pratiquais l’équitation. Le cheval était ma grande passion. Ce jour la, j’étais en stage de préparation, c’est comme sa que l’appelait mon entraineur. Je me préparait à une sorte de concours pour passer a un niveau appelé les 1ers degré. Apres une matinée théorique, l’après-midi était consacrée a la pratique. Il devait être 13h30 quand mon coach me demanda de préparer mon cheval, c’est-à-dire de poser un selle sur son dos de lui mettre un filet. Mon cheval enfin prés, je montais dessus et me dirigeais vers la carrière. Là-bas, il y avait déjà d’autres cavaliers, quatre précisément accompagnés de leur entraineur. Ces cavaliers avaient un niveau tres élevé comparé au mien. Leur entraineur me fit signe de les suivre et moi bêtement, sans voir si mon coach était d’accord j’entrai dans le rythme. Nous commencions par sauter des obstacles de 60, 70,80 m et le dernier 1m40. Je n’avais jamais sauté une pareille hauteur, je voulais montrer que j’en étais capable. Je l’ai sauté le plus normalement du monde même si j’avais tres peur au début, mais ma chute ne se fit qu’a la réception du saut. Les autres cavaliers s’arrêtèrent et moi élancé avec ma jument, je n’arrivais pas a m’arrêter j’ai décidé alors de tourné a droite. J’ai due tirer très fort sur la reine droite ce qui explique le fait qu’elle m’a balancée sur un autre obstacle. Je suis alors tombé sur mon bras. Heureusement que ma mère m’a emmené a la clinique, mais le pire restait à venir. Lorsqu’on me fit ma première radio, le chirurgien pensait que c’était une simple fracture, mais au moment de l’opération, il remarque que tous mes muscles étaient déchirés et que mes veines étaient bouchées, sur le moment il pensa à m’amputer le bras mais, il se rappela que je bougeais normalement mes doigts et a préféré voir s’il pouvait encore me sauver. Je m’étais fais opéré 4 fois en une semaine. Apres ces opérations, le chirurgien me demanda de venir le voir tous les jours dans son cabinet pour voir la progression. Voila pourquoi c’était le pire jour de ma vie. Mais heureusement mon bras est toujours relié a mon corps même si une affreuse cicatrice le décore.

Rochdi Mekkaoui – Texte / Text
Histoire écrite en français / Story written in French