Il n’y a pas de Marocains, il n’y a pas d’Algériens, pas de Tunisiens, pas de Lybiens, pas d’Egyptiens, pas d’Israéliens, pas de Palestiniens, pas de Syriens, pas de Turcs, pas de Grecs, pas d’Italiens, pas de Français ni d’Espagnols autour de la Méditerranée.
Il y a des individus qui se trompent, qui essayent, qui se racontent des histoires, et qui parfois les vivent.
Les traits de caractère d’un pays à l’autre sont comme les drapeaux qu’on oppose: des obstacles à comprendre, des traits de frontières. L’Espagnol est bon vivant, le Français arrogant, l’Italien etc… mais avant tout ils sont des sujets qui disent je et se lèvent le matin et disent je au miroir et vont bosser ou font la manche et disent je.
Nous sommes tous chez nous.
L’Espagne, la France, l’Italie, la Lybie, l’Algérie, la Syrie, c’est chez moi.
Une histoire vraie de méditerranée est aussi l’histoire d’un Sénégalais installé à Barcelone qui nous raconte une anecdote de Birmanie.
Le Projet Histoires Vraies part du postulat que l’étranger n’existe pas, qu’il suffit de dire je pour être toujours chez soi.