Ma correspondance avec la Méditerranée

13 avril 2013

Temps de lecture : < 1 minute

Chère émeraude bleue
Je ne sais point par quoi commencer et comment évoquer mes sentiments devant l’extrême beauté de tes lames qui jettent leur bleu sanglot. Ton rugissement fait déferler tes vagues déchainées et moi j’en suis spontanément émerveillée. Riche, tu es en tous ce que le monde peut admirer, et la pluralité de tes rives me fait penser à la diversité de tes cultures. Personne ne peut te résister, te voir et sentir ton air frais suffit pour nous éveiller. Je ne suis ni ta première ni dernière admiratrice. Je rêve de faire une croisière sur ta popeline de coton bleue, ou tout ressemblent à un merveilleux paradis au décor splendide, avec de beaux goélands qui refléteront ta couleur azur. Ils survoleront mon bateau, qui m’emmènera de terres en terres. Tes vagues agitées remuent ma conscience, l’animant d’un inextinguible sentiment d’appartenance à l’unité amplificatrice de tes pays. Mon itinéraire, tu le connais, je commencerais par la Tunisie, attendant que tes vagues m’emportent vers la Turquie, puis j’atteindrai l’Italie et je finirai mon voyage en Algérie. Sur tes bords rocheux, au-delà des falaises aux aguets des paquebots survolant l’horizon se camoufle d’innombrables états dont je ne peux citer le nom. Toi, Berceau d’histoires et de mythe, tu nous offres un paysage luxuriant et fait grâce a ta population très accueillante et aux faits de la richesse de ta nature émouvante. Ô, mer méditerranée, mer de l’éternel été, l’amour que j’ai pour toi ne s’écrit pas sur du papier mais comment pourrais-je te le prouver. Je n’ai su comment débuter et je ne sais comment finir mais pour prouver ta cherté je dis « J’appartiens à la méditerranée » !
Ton admiratrice, la méditerranéenne

Au bord d’une plage tunisienne
La méditerranée
Europe, Asie, Afrique
12 Avril 2012